La carte mentale (schéma heuristique,mind mapping, schéma centré) est un support didactique que j’utilise beaucoup pour travailler la mémorisation et la compréhension.

Cet outil ne plait pas à tous les apprenants (cela dépend de leur profil pédagogique), mais s’avère souvent utile pour les personnes ayant besoin de se faire des images mentales visuelles et/ou structurées dans l’espace (cadre mental spatial).

Réaliser une carte mentale

Une carte mentale se réalise de préférence sur une feuille assez grande (au minimum A4), en format paysage. Après avoir placé le concept au centre de la page, dessinez des branches principales qui correspondent aux idées phares. Ces branches ne doivent pas être trop nombreuses. Notez les idées concernées sur chaque branches. Pour plus de lisibilité, il est conseillé de dessiner des branches horizontales. Dessinez ensuite des « sous-branches » partant des branches principales. Elles représentent les idées incluent dans l’idée principale.

Le schéma heuristique peut être agrémenté de couleurs et de dessins, qui sont des informations pouvant aider à la mémorisation.

Une carte mentale n’a pas vocation à être « belle » ou aboutie. Elle peut paraître brouillon, incomplète… Elle n’a pas pour but d’être montrée, mais d’accompagner et de permettre un travail mental de synthèse.

Les bénéfices d’un schéma centré

Le schéma centré nécessite un travail de synthèse, indispensable pour la compréhension d’un sujet, et complémentaire du travail d’analyse qui est réalisé en classe. Les élèves qui réussissent font naturellement la synthèse de leurs connaissances. Tous les autres peuvent y avoir accès, s’ils sont renseignés et accompagnés.

La synthèse implique de penser différentes notions simultanément, et de faire des liens entre elles. C’est un travail mental qui ne peut se recevoir de quelqu’un. L’enseignant ou les parents ne peuvent donc pas « donner » la synthèse aux élèves, mais peuvent les accompagner dans ce sens, en utilisant notamment la carte mentale.

Cet outil didactique, en disposant dans l’espace des connaissances reçues de manière chronologique, aide à faire des liens entre les différents aspects d’un sujet. Rassembler, associer, combiner : tels sont les processus nécessaires à la synthèse, et donc à la compréhension d’une notion.

Le schéma heuristique aide également à libérer du « par cœur » et à s’approprier un concept. Il peut aussi accompagner une séance de « brainstorming » et aider à trouver des idées.

Source : informations tirées d’un article d’Armelle Géninet, formatrice en gestion mentale, dans La Lettre d’IF n°91, décembre 2004